
Rétrospective Judit Elek
Dès le 23 juillet au Reflet Médicis
Dès le 23 juillet au Reflet Médicis
Il est des oublis dans l’histoire du cinéma qui ne s’expliquent que par la modestie et la discrétion de l’auteur concerné. C’est le cas de Judit Elek, figure majeure du cinéma hongrois depuis le début des années 1960, dont l’œuvre foisonnante et bouleversante est à redécouvrir à l’occasion de la ressortie en salles en juillet 2025 de trois de ses plus grands films - La Dame de Constantinople (Sziget a szárazföldön, 1969), Peut-être demain (Majd holnap, 1979) et La Fête de Maria (Mária-nap, 1984).
«[…] Je suis devenue cinéaste pour être en mesure de rapporter ce que je vois autour de moi, ce dont j’ai fait l’expérience, ce dont les vieilles personnes dans ce petit pays ont fait l’expérience, où il semble toujours y avoir un pouvoir différent de celui que les gens souhaiteraient - idéalement, juste et bon. Et moi, tel un Don Quichotte féminin, qui se tient debout et mène une bataille perdue d’avance, je ne renonce pas et espère mourir ainsi.»
Judit Elek, propos recueillis lors de l’hommage rendu à la cinéaste par le
Festival Dei Populi (Florence, Italie) lors de sa 65e édition en novembre 2024.
AU PROGRAMME :
LA DAME DE CONSTANTINOPLE
1969 - 1h16 - Drame
Une dame d’un certain âge décide d’échanger son appartement deux pièces contre un logement plus petit. La marée de gens intéressés qui suit ébranle sa vie solitaire avec des rencontres incongrus qui la mette en contact avec des étrangers un bref instant.
PEUT-ÊTRE DEMAIN
1979 - 1h45 - Drame, Romane
Eszter et Istvan se donnent chaque jour rendez-vous dans un appartement où ils s'aiment passionnément. Néanmoins, ils ont tous deux une famille...
LA FÊTE DE MARIA
1984 - 1h54 -
En 1866, les membres de la famille Szendrey se réunissent pour célébrer la naissance de leur fille cadette, Mária. Tout en suivant poliment les rituels de ces retrouvailles familiales, chacun fait part de ses propres doléances, qui remontent à plusieurs décennies. Júlia, malade, veut quitter son second mari, Árpád. Sa sœur Mária peine à contenir sa haine, car son mari, Pál, a toujours aimé Júlia. István, qui désire ardemment Mária, annonce qu'il n'est pas prêt à s'occuper du bon à rien, Zoltán. Les émotions et les contradictions refoulées refont surface. Le film, marqué par le regret des compromis et un air d'amertume, parle du grand poète hongrois Sándor Petőfi, même s'il n'apparaît nulle part dans le film.
Une rétrospective Extralucid films
Billetterie et horaires à venir ci-dessous