
RÉTROSPECTIVE : JEAN-DANIEL POLLET EN SEPT FILMS
Dès le 10 août au Reflet Médicis
Dès le mercredi 10 août 2022
À partir de mercredi, le Reflet Médicis vous propose de vous (re)plonger dans la carrière d’un cinéaste génialement méconnu, Jean-Daniel Pollet. Au cours d’une rétrospective dédiée à cet « inventeur de l’esprit nouvelle-vague », seront présentés, dans de magnifiques versions restaurées, sept de ses plus belles œuvres.
La Ligne de Mire
Après des années de bohème passées sur les routes avec sa guitare, Pedro revient au château de son enfance. Les lieux sont fréquentés par une petite bande qui se livre à de louches trafics…
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Jour Après Jour
Il habite le monde comme sa maison : immobile. Un grave accident l'a cloué là, en ce point du monde : une maison au milieu d'un grand jardin. Il ne peut plus parcourir le monde : il le contemple jour après jour depuis sa maison.
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Une Balle Au Cœur
Francesco de Montelepre a été dépouillé de son château en Sicile par un gangster sans scrupule. Il tente de se venger et de récupérer son bien, mais doit fuir en Grèce pour échapper aux tueurs du gangster…
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L’Acrobate
Léon est un garçon timide et solitaire qui travaille aux bains-douches-saunas. Sa seule compagnie réside en ses discussions avec les prostituées du quartier dont l’une d’elles, Fumée, lui fait découvrir le monde du tango. Bouleversé par cet univers, Léon décide d’apprendre à le danser au point de participer à des compétitions.
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Méditerranée
D’un périple de trente-cinq mille kilomètres autour de la Méditerranée, Pollet ramène les visions furtives de jardins, de portiques, de corridas, de masques funéraires qui ont le mystère éclatant d’un lieu de béatitude éternel opposées au visage serein d’une jeune femme sur une table d’opération, de temples grecs en ruine, des pyramides d’Égypte, d’un palais sicilien, mais aussi d’un bunker de la Seconde Guerre mondiale, d’une orange dans un verger, d’une femme qui se peigne ou boutonne sa tunique, d’un laminoir d’où sort un pain de métal rougeoyant…
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Dieu Sait Quoi
Des objets quotidiens filmés dans un paysage provençal, tels que les évoqua Francis Ponge dans ses textes. Peu à peu se dévoile ce « monde muet » qui « est notre seule patrie », s’animent ces « retours de la joie, ces rafraîchissements de la mémoire, des objets de sensations », ce que Ponge appelait ses « raisons de vivre ».
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Le Horla
Une adaptation libre de la célèbre nouvelle de Maupassant. Dans une maison solitaire au bord de la mer, un jeune homme, beau et vulnérable, voit monter en lui le vent de la folie.
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