
Rétrospective Bo Widerberg
Suite dès le 2 juillet au Reflet Médicis
Rétrospective Bo Widerberg
Seconde partie de la rétrospective dès mercredi 2 juillet 2025 au Reflet Médicis
Au programme :
JOE HILL (1971)
Seul film américain du cinéaste, très grand road movie social porté par la performance de Thommy Berggren, d’une force et d’une modernité stupéfiantes.
Prix du Jury FESTIVAL DE CANNES 1971
UN FLIC SUR LE TOIT (1976)
Le commissaire Beck, figure mondialement connue du polar nordique. Une réflexion très actuelle sur le contrôle des forces de police dans les démocraties occidentales, d'un réalisme minutieux et d'une grande force visuelle.
L'HOMME DE MAJORQUE (1984)
Une plongée dans les arcanes du pouvoir et de ses zones troubles menée tambour battant par deux flics gonflés et pleins d'humour. Un des meilleurs polars suédois des eighties.
LE CHEMIN DU SERPENT (1986)
Poignant portrait de femmes en lutte contre la misère et les injustices sociales, adapté du chef d'œuvre de Torgny Lindgren, avec Stellan Skarsgård dans un de ses premiers rôles et la bouleversante Stina Ekblad.
Un Certain Regard FESTIVAL DE CANNES 1987
LA BEAUTÉ DES CHOSES (1995)
Ultime film qui marqua le grand retour de Bo Widerberg sur la scène internationale, avec ses thèmes de prédilection, au croisement de la grande Histoire et de l’intime.
Ours d’argent BERLINALE 1996
En continuation de la première partie :
AMOUR 65 (1965)
Un souffle de liberté et de sensualité dans le cinéma suédois, fortement influencé par le cinéma de John Cassavetes.
Prix FIPRESCI BERLINALE 1965
ELVIRA MADIGAN (1967)
Film impressionniste, sensuel et lumineux d'une rare beauté plastique, rythmé par le 21e concerto de Mozart.
Prix d’interprétation féminine FESTIVAL DE CANNES 1967
BEING BO WIDERBERG de Jon Asp, Mattias Nohrborg (2025) - documentaire
Being Bo Widerberg raconte l’histoire d’un réalisateur capital reconnu mais oublié qui, dans l’ombre d’Ingmar Bergman, est devenu le cinéaste suédois le plus influent du pays. Le film retrace la vie de Widerberg, depuis ses débuts dans les années 60, écrivain en herbe issu de la classe ouvrière de Malmö et sévère critique cinématographique du cinéma suédois contemporain, jusqu’à l’apogée de sa carrière de réalisateur, enraciné à Stockholm, primé à Cannes et à New York. Le film illustre également les conséquences de la carrière de Widerberg - ou plutôt de sa quête passionnée d’une vie intense - sur ses collaborateurs artistiques, sa famille et sur lui-même.
Une rétrospective Malavida Films
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