REPRISE MENSUELLE DU FESTIVAL DE CINÉMA JAPONAIS CONTEMPORAIN KINOTAYO 2024

REPRISE MENSUELLE DU FESTIVAL DE CINÉMA JAPONAIS CONTEMPORAIN KINOTAYO 2024

Cycle mensuel de janvier à juin 2025 au Reflet Médicis

KINOTAYO, FESTIVAL DU CINÉMA JAPONAIS CONTEMPORAIN EN FRANCE

Reprise mensuelle au Reflet Médicis de l'édition 2024 ! Le nouveau rendez-vous mensuel des cinéphiles et des curieux de la culture et de la société japonaise ultra contemporaine. De janvier à juin 2025.

Créé en 2006, le Festival Kinotayo est le premier et le plus grand festival français consacré au cinéma japonais contemporain.
Soutenu par un réseau diversifié d'organismes publics et privés, il a pour mission de renforcer le dialogue culturel entre la France et le Japon tout en déconstruisant les clichés associés à la culture japonaise.

Au programme :

  • Jeudi 30 janvier à 20h : Septembre 1923 de Tatsuya Mori (1923)

Inspiré de faits réels, le film relate l’incident du village de Fukuda survenu après le grand séisme du Kantô en 1923, au cours duquel une foule de villageois lynche neuf Japonais, dont femmes et enfants, soupçonnés à tort d’être Coréens. Ce film intense au réalisme sec explore le refoulé de l’histoire sur fond de xénophobie et de répression politique, posant un regard critique sur le rôle de l’armée, du gouvernement et de la manipulation des médias. Sorti en 2023, il commémore le centenaire du Massacre des Coréens, pan méconnu de l’histoire du Japon.

  • Mardi 18 février à 20h : Évaporés de Andreas Hartmann & Arata Mori (2024)

Chaque année, des milliers de personnes disparaissent sans laisser de traces au Japon. Connues sous le nom de Johatsu, ou « évaporées », elles abandonnent leur vie face aux difficultés rencontrées. Par le prisme d’une gérante d’une société de déménagements de nuit (yonige-ya), le film compose un portrait intime et sensible en forme de mosaïque décrivant un phénomène social touchant tous les milieux et nous invitant à une réflexion universelle sur notre rapport à la modernité.

  • Mardi 4 mars à 20h : Le Pianiste de Ginza de Masanori Tominaga (2023)

Ginza, 1988. Hiroshi gagne sa vie en jouant du piano dans un cabaret. En acceptant la requête d'un client d'interpréter le thème du « Parrain », il s'attire le courroux du yakuza le plus influent de ce quartier de Tokyo qui s'est octroyé le droit d'être le seul à pouvoir réclamer cette mélodie. L'histoire se déroule en une nuit mais dans deux temporalités distantes de trois ans. Sosuke Ikematsu joue (peut-être) le même personnage à deux périodes de sa vie dans ce biopic expérimental, librement adapté des mémoires du pianiste Hiroshi Minami. 

  • Jeudi 3 avril à 20h : Bakin & Hokusai de Fumihiko Sori(2024)

Dans le Japon du XIXe siècle, Bakin, romancier acclamé, partage son récit captivant avec son ami, le célébrissime Hokusai, peintre renommé. Bien qu'intrigué, Hokusai refuse d'illustrer l'œuvre, mais il rend visite régulièrement à  Bakin pour suivre l’avancement de ce chef-d'œuvre, qu’il mettra 28 ans à achever. Alors que l'intrigue atteint son apogée, Bakin perd la vue. Sa belle-fille lui propose alors une solution inattendue qui pourrait changer son destin. Une émouvante exploration de l'amitié et de la résilience, où l'art et la littérature s'entrelacent, exerçant une profonde influence sur la culture japonaise, tant littéraire que populaire.

  • Mardi 6 mai à 20h: Ann de Yu Irie (2024)

Ann a eu une enfance difficile, battue par sa mère et forcée de se prostituer. Interrogée par la police qui la soupçonne d’usage de stupéfiants, elle rencontre Tatara, un inspecteur atypique qui gère une association d’entraide pour toxicomanes. Alors qu’elle commence à s’en sortir, la pandémie de Covid-19 frappe le pays. Drame réaliste inspiré d’un fait divers, servi par l’interprétation remarquable de ses protagonistes, le film explore la désespérance humaine tout en levant le voile sur les difficultés vécues par les plus vulnérables face à la pandémie.

  • Mardi 17 juin à 20h : La Forêt interdite de Yoshimasa Ishibashi (2023)

Après un accident de voiture, Kayashima et Uwajima se retrouvent dans un village isolé, capturés par six femmes aussi belles que dangereuses. Perdus dans la forêt interdite, les deux hommes sont au pied du mur. Le film, esthétiquement réussi, critique les comportements humains et ses atteintes vis à vis de la nature. Yoshimasa Ishibashi réalise un inclassable, tourné selon les codes de l’horreur, un Songe d’une nuit d’été où Kayashima – ou le spectateur ? – cherche ses racines. 

Billetterie disponible ci-dessous [cliquez sur les horaires pour réserver]

Calendrier des séances

Reflet Medicis

3 rue Champollion - 75005 Paris 5e arrondissement
  • Septembre 1923
    Drame historique (2 H 17 MIN)
    Septembre 1923
    Réserver
    • Reprise du festival Kinotayo 2024
      20:00
      VOST