Les Dimanches de l'ACID : Little Palestine
Dimanche 13 Mars, à 11h
Les Dimanches de l'ACID, c'est une séance d'un film issu de la sélection ACID (Association pour le Cinéma Indépendant et sa Diffusion) du Festival de Cannes, suivi d'une rencontre avec un ou une cinéaste membre de l'ACID ... un film toujours indépendant, étonnant, novateur !
Dimanche 13 Mars, à 11h, ce sera LITTLE PALESTINE : JOURNAL D'UN SIEGE, documentaire de Abdallah Al-Khatib.
La Séance sera suivi d'une rencontre animée par par Diego Governatori, cinéaste membre de l'ACID ....
LITTLE PALESTINE : JOURNAL D'UN SIEGE.
documentaire de Abdallah Al-Khatib, 2021, Lib./Fr., 1h29, VOSTF.
Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (banlieue de Damas en Syrie), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde. Yarmouk se retrouve alors isolé et le réalisateur témoigne des privations quotidiennes, tout en rendant hommage au courage des enfants et des habitants du quartier.
Little Palestine est par sa nature clandestine un film important, qui accomplit un devoir de mémoire et donne à voir ce que l’on ne voit nulle part et qui se réduit souvent à des données chiffrées amères. Les Inrocks
Comment raconter ce qui est indicible, montrer ce qui n'est pas regardable ? Le pari est risqué, mais dans LITTLE PALESTINE, JOURNAL D'UN SIÈGE les intentions sont précises, la réalité est saisissante. Le cinéaste documente de près de nombreuses situations, de la plus banale à la plus poignante, et sa voix douce parsème le récit comme une réponse à un autre hors champ, celui de la guerre en Syrie. Ce texte, véritable réflexion poétique, donne à la fois une distance et une autre signification aux images.
Filmées ou collectées, elles témoignent d'un mini cosmos, une communauté qui continue de faire monde même dans le magma absurde de la guerre. Un siège qui raconte tous les sièges, dans une guerre qui est toutes les guerres – bien qu'elle soit filmée en creux, elle est là tout autour, elle dévore tout, classes sociales et générations confondues. Pourtant l'humain persiste : on parle, on chante, on danse, on papote avec une petite fille désabusée, on descend un piano d'un appartement éventré pour improviser une chanson... À Yarmouk, nous sommes plongés dans le réel du siège, dans un quotidien où rien n'a d'importance, où les obus tombent et les immeubles s'écroulent, mais où la vie continue, désespérément, avec vigueur.
Ombline Ley & Jean-Louis Gonnet, Cinéastes membres de l'ACID.
TARIF : 6.80€
Cartes d'abonnement CIP, UGC illimité, et Pass Culture acceptés.