La Cinémathèque idéale des banlieues du monde : Camionneuse suivi d'une rencontre avec la réalisatrice Meryem-Bahia Arfaoui animée par Judith Revault d’Allonnes

La Cinémathèque idéale des banlieues du monde - hors-les-murs, en partenariat avec le Centre Pompidou et les Ateliers Médicis

C’est en 2020, alors qu’elle termine son film Nous, développé pendant sa résidence artistique aux Ateliers Médicis à Clichy-Montfermeil, qu’Alice Diop élabore le projet d’une Cinémathèque idéale des banlieues du monde. L’enjeu de cette cinémathèque est d’interroger les logiques d’assignation ou d’invisibilisation dans la relation critique aux œuvres et dans leur réception. Qu’est-ce que serait un·e cinéaste ou un film de banlieue ? Quelles histoires recouvrent ces qualificatifs et pourquoi ? Qu’est-ce qui fait patrimoine ? La Cinémathèque idéale des banlieues du monde s’attache à raconter les périphéries à travers des regards multiples. Elle souligne et attire l’attention sur la richesse des formes produites autour des « banlieues du monde » et montre la singularité des démarches cinématographiques habituellement rangées sous le terme valise de « films de banlieue ».

Prochain rendez-vous : Jeudi 17 avril 2025 à 20h au Majestic Bastille

Au programme :  Camionneuse de Meryem-Bahia Arfaoui

Séance en présence de Meryem-Bahia Arfaoui, la projection est suivie d’une rencontre avec la cinéaste, animée par Judith Revault d’Allonnes, responsable des Cinémas du Centre Pompidou

En partenariat avec arte France

2024 | 52min | Documentaire

Il y a douze ans, Zina quitte son Algérie natale pour réaliser son rêve d’enfant : conduire des camions. Le passé colonial, les liens intimes et historiques qu’elle a avec la France l’amène sur son territoire où, après avoir régularisé sa situation et passé son permis, elle sillonne ses routes aux manœuvres de son quarante-quatre tonnes. Zina fait partie du rare nombre de femmes qui exercent ce métier, déjouant chaque jour les stéréotypes pour affirmer son droit à exister. Exilée, mais sans se contraindre à un point de chute définitif, Zina continue de rêver. Elle habite le mouvement, qu’incarne la cabine de son camion, et circule inconditionnellement dans chacun de ses mondes. Sa trajectoire soulève une question existentielle et sociale : comment fabrique-t-on une place à soi aux intersections des cases et des frontières qui nous conditionnent ?

Un film Les Batelières Productions

Avec la participation d'Arte France, du CNC, de la PROCIREP-ANGOA et de la région Occitanie

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