►Dance Chromatic
Ed Emshwiller
1959, 16mm (numérique), couleur, sonore, 7’
Musique de Lou Harrison
Avec Nancy Fenster

« En tant que peintre, je pense que le cinéma, avec ses dimensions temporelles, me donne une palette d ’expression plus large que la peinture. La possibilité d ’utiliser le hasard, la séquence et le tempo fournit un moyen d’atteindre des intensités impossibles dans l ’œuvre statique. Je pense que la figure humaine qui se déplace dans les formes de danse a une signification particulière, un attrait fondamental, qui fait de la danse un art visuel particulièrement puissant. Ce film [Dance Chromatic] est le résultat de certaines de ces tentatives de combiner la peinture abstraite animée et la figure vivante, photographiées et organisées avec une composition générale à l’esprit. »
– Ed Emshwiller

►Totem
Ed Emshwiller
1963, 16mm (numérique), couleur, sonore, 16’
Chorégraphie, musique et costumes par Alwin Nikolais assisté de Murray Louis
Avec les danseurs de la compagnie Alwin Nikolais

« Mystères primordiaux, terre, feu, eau, rites et liens communautaires. Les danseurs sont d'abord vus comme des éléments d'une frise ; puis comme d'étranges créatures souterraines et sans tête ; puis comme des êtres aléatoires apparaissant et disparaissant. (...) Les danseurs forment des motifs très texturaux en images miroir, finissant dans une série d'implosions kaléidoscopiques. »
– Ed Emshwiller

►Film With Three Dancers
Ed Emshwiller
1970, 16mm (numérique), couleur, sonore, 21’
Avec Carolyn Carlson, Emery Hermans et Bob Beswick

« Film with three dancers couvre un vaste domaine car il s'efforce de capturer et de transmettre l'énergie et l'émotion que les danseurs doivent explorer pour réaliser leur œuvre, ainsi que la mesure dans laquelle le moi est composé d'une persona « réelle » et d'une persona « théâtrale ». Dans les séquences finales, les corps des danseurs, habillés et nus, fusionnent et évoluent au moyen de multiples expositions tandis que la caméra se précipite pour capturer la topographie du corps comme scène pour le mouvement (motion) et l’émotion. »
– Jenelle Porter

►Self Trio
Ed Emshwiller
1976, vidéo (numérique), couleur, sonore, 8’
Chorégraphie de Carolyn Carlson

« Nous ne savions jamais ce qu'il capturait derrière la caméra, jusqu'à ce que nous voyions les rushes. À notre grand étonnement, des images puissantes et impressionnantes nous parlaient à travers son langage cinématographique de cinéaste révolutionnaire aux concepts uniques. Nous étions témoins de son génie. Nous étions tellement fiers d'être les danseurs-instigateurs de sa postérité. Notre travail ensemble était une collaboration mutuelle. Il reprenait les idées de nos improvisations et demandait souvent de modifier certaines sections. Nous sommes entrés de tout cœur dans le monde de visions d’Ed et avons travaillé pendant des heures pour essayer d’épouser le cadre de son regard (...) Ed Emshwiller a été pour nous un mentor, tout comme Alwin Nikolais ; ils partageaient l’audace d'inventer de nouvelles formes d'expression. »
– Carolyn Carlson