CALIFORNIALIA
CALIFORNIALIA
Programme de courts métrages
1h30
♦ All My Life (Bruce Baillie, 1966, 16 mm, 03')
Une seule prise au début de l'été à Mendocino. La chanson All My Life est interprétée par Ella Fitzgerald avec Teddy Wilson et son orchestre... Un vieux chemin avec des roses rouges. (Bruce Baillie)

♦ Meshes of the Afternoon (Maya Deren Alexander Hammid, 1943, 16 mm, 14')
Deren, jouant le rôle principal, est prisonnière d'un rêve sans fin, qui dans la scène finale s'étend à la réalité. Elle fait l'expérience d'une série d'images et d'actions symboliques, un couteau tombe et réapparaît dans l'escalier, dans le lit, dans sa main - une clé est laissée tombée, elle dévale les escaliers, est passée de main à main dans un dîner, sort de sa bouche et devient un instrument de suicide. (Cherel Ito)
Meshes est le pivot le plus crucial de l'histoire du cinéma d'avant-garde, un lieu d'échange où les différents courants du modernisme européen, de l'expérimentalisme hollywoodien et des alternatives à Hollywood qui avaient fleuri dans les cinémas amateurs des années 1930 sont rassemblés et reconfigurés.(David James)

♦ Puce Moment (Kenneth Anger, 1949-70, 16 mm, 7')
Une évocation abondamment colorée du Hollywood disparu, vu à travers l'après-midi d'une star de cinéma des années vingt. (Kenneth Anger)

♦ Castro Street (Bruce Baillie, 1966, 16 mm, 10')
Inspiré d'un exercice de Satie - un film en forme de rue - Castro Street qui court le long de la raffinerie de la Standard Oil à Richmond en Californie... des aiguillages d'un côté, et de l'autre des réservoirs, des cheminées et des bâtiments - la rue et le film se terminant sur une entreprise de bois. Tous les éléments sonores et visuels proviennent de cette rue, progressant du début à la fin de la rue en noir et blanc, un plan étant en couleur. L'emergence d'un long plan sur un aiguilleur (un solo noir et blanc) est pour le cinéaste l'image essentielle de la conscience. (Bruce Baillie)

★ Le cinéma de Pat O’Neill :

Pat O'Neill entretisse ses images de poncifs qu'il retourne en mondes fulgurants, étirés, il implante simultanément des points de vues optiques et des échelles incompossibles. (Claudine Eizykman)
Pour Pat O’Neill, la Californie est le territoire privilégié d’expérimentations où le cinéma devient le début et la fin du monde.

♦ By The Sea (1963, 16 mm,10')
Muscle Beach, Venice.
Premier film de Pat O’Neill, réalisé avec Robert Abel.

♦ Last of the Persimmons (1972, 16 mm, 05')
Le goût du kaki.

♦ Foregrounds (1978, 16 mm, 14')
Paysages californiens déplacés entre les cadres et les fenêtres - l’espace filmique exploré par O’Neill et les peintures de Neon Park.

♦ Easy Out (1971, 16 mm, 09')
Ce film porte sur la considération d'un modèle de vie par les êtres humains: depuis une primitive forme de chaise de jardin sur laquelle est assis le Créateur, observant impassible l'inexorable flux de Ses montagnes. Le nom "Easy Out " est dérivé d'un verrou trouvable dans le commerce et d'un outil pour extraire un clou, dont la fonction semble étrangement identique à celle du film.
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