
CINÉ-CLUB DE THIERRY JOUSSE
DÈS LE 12 SEPTEMBRE
Dès le 12 septembre, votre ciné-club 100% films de patrimoine revient à l'Arlequin. Toutes les projections suivies d'un débat animé par Thierry Jousse de France Musique!
Le Privé de Robert Altman
Le 12 septembre à 11h
SYNOPSIS: Transposition d'un roman de Raymond Chandler dans les années 1970, Le Privé est un des sommets de l'œuvre de Robert Altman. Sur un rythme volontairement nonchalant, le cinéaste filme Los Angeles mieux que personne. Elliott Gould est un Philip Marlowe archi séduisant et Sterling Hayden, en écrivain alcoolique, donne une performance inoubliable. Toutes qualités qui font du Privé est un des grands classiques du Nouvel Hollywood.
Les Adolescentes de Alberto Lattuada
Le 26 septembre à 11h
SYNOPSIS: Réalisé à l'orée des années 1960, Les Adolescentes a longtemps été un film assez méconnu. À travers le portrait d'une jeune fille qui s'éveille à l'amour, Alberto Lattuada, cinéaste inégal, ici au sommet de sa forme, crée un climat d'une sensualité totale, non dénué d'ambiguïté. A la croisée du néo-réalisme et du cinéma moderne naissant, à l'instar des films de Valerio Zurlini ou de Mauro Bolognini, Les Adolescentes est une vraie splendeur dont la redécouverte confine à l'éblouissement.
Coeurs de Alain Resnais
Le 10 octobre à 11h
SYNOPSIS: Cœurs marque sans doute un moment-clé dans la dernière période de l'œuvre d'Alain Resnais. A travers un chassé-croisé de personnages, le cinéaste orchestre une chorégraphie de solitudes. Les cœurs, les corps, les espaces sont désaccordés et c'est à la mise en scène de tenter de recoller les morceaux. Par son mélange d'imaginaire enfantin et de morbidité assumée, par sa capacité à styliser les apparences tout en s'approchant au plus près d'un profond réalisme existentiel, Cœurs est simplement, toutes époques confondues, un grand Resnais.
Printemps Tardif de Yasujirō Ozu
Le 24 octobre à 11h
SYNOPSIS: Sorti au Japon dans l'immédiat après-guerre, Printemps tardif ouvre, à sa manière, la dernière partie de la carrière d'Ozu. Printemps Tardif est centré sur les relations entre un père et sa fille, comme la plupart des derniers films du cinéaste. Mais c'est peut-être dans ce film qu'Ozu donne la vision la plus pure, la plus subtile et la plus bouleversante de la solitude qui étreint ses personnages.
Obsession de Brian de Palma
Le 7 novembre à 11h
SYNOPSIS: Monument baroque en forme d'hommage au Vertigo d'Hitchcock, Obsession aurait pu n'être qu'un film d'esthète. En réalité, l'art de De Palma est ici bien plus cruel et bien plus vertigineux que les apparences avec lesquelles il joue. Profondément dépressif, voire maladif, Obsession est, surtout, le portrait d'un homme qui tente désespérément de recréer un monde qui n'existe plus. Un grand Brian De Palma qui, de plus, bénéficie d'une extraordinaire partition de Bernard Herrmann.
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