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TRAITS PORTRAITS

TRAITS PORTRAITS

Un film de Michael Snow , Jonas Mekas , Bruce Baillie , Barbara Glowczewska , Georges Rey , Unglee , Gianfranco Brebbia , Raquel Schefer , Maki Satake

◆ Short Shave (Michael Snow, 1965, 16mm, 3’30)
Vanité. Avais une barbe. Apparence. Regard. Jeu de la disparition. Fondus et zooms réalisés manuellement mais la caméra faisait le rasage. Camérasoir. Beau. Fatigué. Femme marchant. Mon pire film. (Michael Snow)


◆ Award Presentation to Andy Warhol (Jonas Mekas, 1964, 16mm, 12’)
Le prix du film indépendant de l’année 1964 est décerné à Andy Warhol. On voit Andy au milieu de ses stars les plus importantes, Baby Jane Holzer, Gerry Malanga, Ivy Nicholsen, ainsi que le directeur de Film Culture, Jonas Mekas, qui est venu pour lui décerner le prix : une corbeille de fruits – champignons, carottes, pommes et bananes – que tous vont ensuite manger avec grand plaisir. (Jonas Mekas)


◆ Mr Hayashi (Bruce Baillie, 1961, 16mm, 3')
Bruce Baillie fabrique à partir de visages et de paysages, des portraits si minutieux, si tendus qu'ils se rompent : le visage de Mr Hayashi devient ainsi insensiblement un paysage d’un désert mexicain. (Claudine Eizykman)


◆ Fête de femmes à l'Université de Vincennes
(Barbara Glowczewska, 1977, 16mm, 3') Elles étaient des milliers à danser à l'Université libre de Paris 8 dans le Bois de Vincennes où nous suivions les cours de Claudine Eizykman et Guy Fihman, ainsi que ceux de Gilles Deleuze. Un feu de joie partagée par toutes les générations. Avec ma soeur Magda, ma mère Bozena, ma grand-tante Hanna, Laurence et toutes les copines. (Barbara Glowczewska)


◆ La Vache qui rumine (Georges Rey, 1970, 16mm, 3’)
Elle ruminait avant, elle ruminait après.


◆ Autoportrait en blanc et noir (Unglee, 1976, 16mm, 6')
C'est mon autoportrait en blanc et noir, une petite chose silencieuse de six minutes. Les deux parties du film : la première est la préparation, la seconde est l'autoportrait proprement dit. (Unglee)


◆ Idea assurda per un filmmaker – Ester (Gianfranco Brebbia, 1969, DCP, 11'50'')
Le chapitre « Ester » d’Idée absurde pour un cinéaste explore les surimpressions et chevauchements des couleurs dans la construction des portraits. Le premier est celui de la fille du filmaker, Giovanna.


◆ Avó (Muidumbe) (Raquel Schefer, 2009, DCP, 11')
Mozambique, 1960, juste avant l'éclosion de la guerre : portrait d’une famille coloniale. Une séquence de matériel d’archive filmée par mon grand-père, ancien administrateur colonial, est le point de départ d’un documentaire expérimental sur l’histoire de la colonisation portugaise et de sa mémoire. Mémoire double ou dédoublée : la mémoire vécue et descriptive des colonisateurs (leurs textes et leurs images) contre la mémoire fabriquée par leurs descendants. Ce film est une tentative de mise en scène de mes mémoires indirectes du Mozambique (Raquel Schefer)


◆ A Blink (Maki Satake, 2010, DCP, 8’)
J’ai été prise en photo par mon père quand j'étais enfant. Pendant un instant j’ai regardé l'appareil. Mais je ne me souviens plus du moment de la prise qui provoque une courte absence de mémoire. Maintenant je regarde à travers l'objectif de mon père. Du point de vue de mon père: moi il y a quelques années et moi maintenant. (Maki Satake)

Programme de courts métrages, Cinéma expérimental 1h30